Publié par : Sibylline | janvier 8, 2012

Craintes d’une nouvelle marée noire au large de la Nouvelle-Zélande

Le Rena, qui bat pavillon libérien, s'est échoué le 5 octobre sur un récif situé au large de Tauranga, déversant quelque près de 300 tonnes de carburant, polluant les plages environnantes et tuant au moins 1.300 oiseaux.REUTERS/HANDOUT

08.01.2012 (Reuters). Un porte-conteneurs échoué depuis trois mois au large des côtes de la Nouvelle-Zélande s’est brisé en deux sous l’effet d’une tempête, dans la nuit de samedi à dimanche, faisant craindre une nouvelle marée noire au large de l’île.

Le Rena, qui bat pavillon libérien, s’est échoué le 5 octobre sur un récif situé au large de Tauranga, dans le nord du pays, déversant quelque près de 300 tonnes de carburant, polluant les plages environnantes et tuant au moins 1 300 oiseaux, selon les autorités.

Le ministre de l’environnement Nick Smith avait alors estimé qu’il s’agissait de « la pire catastrophe écologique maritime » du pays. Dimanche, il a dédramatisé la situation, soulignant que les fuites de fioul déjà constatées après la dislocation du navire ne concernaient « au pire, qu’une dizaines de tonnes de fioul lourd ». Des centaines de tonnes de pétrole ont été pompées depuis l’accident en octobre.

« ON NE CONNAÎT PAS LA QUANTITÉ DE PÉTROLE QUI POURRAIT S’ÉCHAPPER »

Dans la nuit de samedi à dimanche, les deux parties du navire se sont éloignées e 20 à 30 mètres l’une de l’autre après avoir été heurtées par des vagues de sept mètres de haut. « On ne connaît pas exactement la quantité de pétrole qui pourrait s’échapper, mais les équipes ont été mobilisées », assure Alex van Wijngaarden, responsable des opérations des services maritimes néo-zélandais.

Le capitaine philippin du Rena et son second sont soupçonnés d’avoir conduit le navire trop près de la côte afin de gagner du temps. Ils ont été inculpés pour conduite dangereuse et déversement de substances dangereuses. Ils encourent jusqu’à deux ans de prison.

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